Un drame d’une violence inouïe a frappé le village de Fonbita, situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Méhana dans la région de Tillaberi, ce vendredi 21 mars 2025.
Alors que les fidèles musulmans étaient réunis à la mosquée pour accomplir la grande prière du vendredi, en plein mois sacré de Ramadan, des hommes armés qui seraient affiliés à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ont fait irruption et ouvert le feu sans distinction.
Le bilan est tragique : plus de 40 morts et de nombreux blessés. Une attaque d’une brutalité extrême, visant des innocents rassemblés dans un lieu de culte pour implorer la paix et la quiétude pour leur pays.
Une idéologie en totale contradiction avec les actes
Ce massacre met en lumière une contradiction flagrante : ces groupes se réclament d’une idéologie religieuse, mais leurs cibles sont précisément des musulmans en prière. Comment peuvent-ils prétendre agir au nom de l’Islam alors qu’ils profanent des mosquées et assassinent ceux qui observent leurs devoirs religieux ? Ce n’est pas une guerre de religion, mais bien une violence aveugle, dirigée contre les populations civiles, sans autre but que la terreur et la désolation.
Une riposte en cours et un deuil national décrété
Face à cette barbarie, la détermination du peuple nigérien reste intacte. Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont déjà à pied d’œuvre pour traquer les assaillants et mettre un terme à ces attaques qui visent à semer la peur et à diviser la nation.
En réponse à cette tragédie, le gouvernement nigérien a décrété un deuil national de 72 heures sur l’ensemble du territoire en hommage aux victimes. Les drapeaux seront mis en berne et des prières seront organisées pour honorer la mémoire des disparus.
Le Niger pleure ses morts, mais ne fléchira pas. Les ennemis de la paix ne parviendront pas à briser la résilience d’un peuple uni face à l’adversité.